Texte de la QUESTION :
|
M. Christian Vanneste interroge Mme la ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales sur les incidents qui ont émaillé la sortie de la messe dominicale de la cathédrale Notre-Dame de Paris, ce 22 mars 2009. Un groupuscule du nom d'Act-up - qui avait déjà investi le 5 juin 2005 Notre-Dame de Paris en voulant y célébrer une parodie de mariage homosexuel - a organisé un sitting lors de la sortie de la messe, en scandant des insanités. Il semblerait que la police, au lieu de les déloger, ait préféré les laisser faire. Cette énième provocation a beaucoup choqué les passants et les chrétiens. Il aimerait donc en savoir plus sur cette affaire et connaître les raisons profondes qui ont poussé la police à ne pas mettre un terme à cette honteuse manifestation.
|
Texte de la REPONSE :
|
Le 22 mars 2009, devant la cathédrale Notre-Dame de Paris, après la sortie de la messe et la distribution de préservatifs par des élus communistes, vingt-deux sympathisants de l'association Act Up se présentaient à 12 h 55 sur le parvis de la cathédrale et s'allongeaient symboliquement devant l'édifice. Dans un climat particulièrement tendu, les forces de sécurité avaient pour mission de maintenir l'ordre public et d'éviter toute violence entre les sympathisants d'Act Up et des personnes de sensibilité catholique traditionnaliste. La décision était donc prise de figer dans un premier temps la situation, afin de pouvoir disposer un peloton de gendarmes mobiles sur la place Louis-Lépine et des policiers de la brigade anti-criminalité dans la foule. Dès 13 h 14, le dispositif étant en place, les membres d'Act Up étaient dirigés vers la station de métro Louis-Lépine. Les opposants catholiques les plus virulents étaient maintenus par les forces de l'ordre sur le parvis de la cathédrale, l'accès à la station du métro étant réservé aux seuls militants de l'association. À 13 h 21, ces derniers montaient dans la rame de métro et quittaient donc la station. À 13 h 25, la station Louis-Lépine était à nouveau ouverte au public. Il y a lieu de souligner que cette manifestation était organisée de manière spontanée et sans qu'aucune déclaration préalable ait été faite auprès du préfet de police. Les services de police n'en ont pas moins réagi efficacement et avec une particulière rapidité. La place Jean-Paul-II a très rapidement retrouvé son calme et les portes de la cathédrale ont pu être rouvertes. Les services de la préfecture de police demeurent particulièrement vigilants et veillent à prévenir les éventuels débordements susceptibles d'accompagner ce type de rassemblement.
|