Texte de la REPONSE :
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Les frais inhérents à la servitude de débroussaillement sont d'ores et déjà compensés par des dispositifs fiscaux qui permettent d'alléger significativement la charge financière que peut représenter cette obligation. Ainsi, les dépenses engagées par les bailleurs pour la réalisation des travaux de débroussaillement des immeubles qu'ils donnent en location constituent des dépenses d'entretien entièrement déductibles des revenus fonciers. En outre, l'article 66 de la loi d'orientation agricole n° 2006-11 du 5 janvier 2006 crée une réduction d'impôt au titre des cotisations versées aux associations syndicales ayant pour objet la réalisation de travaux de prévention en vue de la défense des forêts contre l'incendie. La réduction d'impôt est égale à 50 % des cotisations versées, prises dans la limite de 1 000 euros par foyer fiscal. Enfin, l'article 199 sexdecies du code général des impôts dispose qu'ouvrent droit à une aide les sommes versées pour l'emploi d'un salarié ou celles versées à des entreprises ou associations agréées par l'État, à raison de la fourniture de services définis à l'article D. 129-35 du code du travail, dont « les travaux de débroussaillage ». L'aide prend la forme d'une réduction d'impôt sur le revenu égale à 50 % des sommes versées. Si le montant desdits travaux de débroussaillage ouvrant droit à l'aide est plafonné, il est à noter que ce plafond a été porté, conformément à l'engagement pris par le précédent Gouvernement, de 1 500 à 3 000 euros par le décret n° 2007 du 14 mai 2007.
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