Texte de la REPONSE :
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La conciliation entre la vie privée et la vie professionnelle est au coeur des préoccupations de la politique familiale. La mise en place en 2004 de la prestation d'accueil du jeune enfant en est l'illustration. Cette prestation a su toucher de nombreuses familles et permet d'articuler plusieurs compléments en fonction des choix des familles. Cette souplesse d'utilisation et l'amélioration de la solvabilisation des familles en cas de recours à une garde par une assistante maternelle ou par une garde à domicile ont été les principaux éléments du succès de la prestation d'accueil du jeune enfant (PAJE). Le complément de libre choix d'activité, une autre des composantes de la PAJE, a contribué ainsi à concilier vie professionnelle et vie familiale puisqu'il permet d'assurer un revenu au parent qui s'arrête de travailler pour s'occuper d'un enfant de moins de trois ans. Des efforts sans précédent ont par ailleurs déjà été réalisés en matière de création de places d'accueil de jeunes enfants. La nouvelle convention d'objectifs et de gestion (COG) signée entre l'État et la Caisse nationale des allocations familiales pour la période 2009-2012 consacre la poursuite d'un effort soutenu pour augmenter l'offre d'accueil de la petite enfance, qui se traduira au terme de la période conventionnelle par le financement de 100 000 places supplémentaires en accueil collectif. Au final, d'ici à 2012, l'effort annuel de la branche famille sur la petite enfance sera augmenté de 860 millions d'euros pour les crédits de fonctionnement. En outre, 569 millions d'euros en cumulé sur la période seront dégagés en investissement pour créer ces nouvelles places. Les métiers de la petite enfance et en particulier ceux des assistants maternels ont également fait l'objet d'avancées importantes notamment avec le lancement d'un plan métier en décembre 2008 visant à valoriser ces métiers pour accroître leur attractivité. Aussi, compte tenu de la politique familiale dynamique menée actuellement qui tend à encourager le retour au travail des parents, le Gouvernement n'envisage pas de donner suite aux deux propositions de loi auxquelles l'honorable parlementaire fait référence.
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