Texte de la QUESTION :
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Greenpeace a démontré que le registre public des parcelles OGM, mis en place en mars et consultable sur Internet (http ://ogm.gouv.fr), ne serait qu'un écran de fumée. L'État n'avait pas connaissance de la présence de maïs OGM Monsanto 810 sur la parcelle située dans la commune de Bézéril (Gers). Cet oubli, qualifié de « petite erreur » par un fonctionnaire de la DRAF Midi-Pyrénées, démontre bien l'intérêt que porte l'administration à la culture d'OGM dans nos campagnes. Peut-on continuer à croire le ministère quand il déclare que 20 000 hectares sont cultivés en France ? Certains parlent maintenant du double. L'erreur est grave lorsqu'il s'agit des OGM et des risques de contaminations qui existent. Mme Chantal Robin-Rodrigo demande à M. le ministre de l'agriculture et de la pêche quelles mesures urgentes il compte prendre, en vertu du principe de précaution, pour que de telles erreurs ne se reproduisent pas et qu'enfin toutes les parcelles cultivées d'OGM soient répertoriées.
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