Texte de la REPONSE :
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Le ministère de la défense s'est engagé dans un vaste processus de transformation visant, d'une part, à adapter les capacités opérationnelles des armées au nouveau contexte stratégique décrit par le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale, d'autre part, à améliorer l'efficacité de son administration dans le cadre de la démarche de révision générale des politiques publiques (RGPP) décidée par le Président de la République et le Premier ministre. La mise en oeuvre progressive de la réorganisation du ministère de la défense conduit à rationaliser le stationnement des unités avec la création de bases de défense, qui deviennent, au niveau local, les principales formations administratives du ministère et l'échelon local de la chaîne interarmées des soutiens. L'organisation et le fonctionnement des bases de défense sont expérimentés depuis le le janvier 2009 sur 11 sites, choisis pour représenter la grande diversité des situations : Aubagne, Avord, Brest, Clermont-Ferrand, Creil, Djibouti, La Valbonne, Marseille, Nancy, Rennes et Valence. Sur la base des premiers retours d'expérience, le ministre de la défense a décidé de poursuivre l'expérimentation avec la création en 2010 de 7 bases de défense supplémentaires : Besançon, Cherbourg, Coëtquidan, Montlhéry, Pau, La Réunion-Mayotte et Rochefort-Saintes-Cognac. Ces nouvelles bases de défense dites « pilotes » ont été sélectionnées pour l'intérêt qu'elles représentent en vue de l'exploration de domaines complémentaires à ceux expérimentés en 2009. Ces nouvelles bases permettront d'approfondir les organisations et les procédures et d'identifier les ajustements réglementaires et organisationnels à faire. C'est la raison pour laquelle, par exemple, la base de Coëtquidan, composée essentiellement d'écoles, a été retenue, et non celle de Lorient dont l'organisation et le champ d'activités ne présenteront pas de spécificités particulières. Initialement, la généralisation du dispositif des bases de défense devait intervenir entre 2010 et 2013, avec la création d'une vingtaine de bases par an, mais il est apparu nécessaire de réduire au minimum la durée de la période transitoire. En effet, il est particulièrement délicat pour les armées de faire coexister dans la durée les systèmes actuel et futur. La base de défense de Lorient sera intégrée dans le vaste mouvement d'ensemble visant un déploiement intégral des bases de défense pour la fin de l'année 2011.
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