Texte de la REPONSE :
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Si la piste de l'ancienne base aérienne de Grostenquin est désormais désaffectée, une activité militaire perdure néanmoins dans cette zone, comprise dans le périmètre du polygone de guerre électronique (PGE). Cette entité, créée conjointement par la France, l'Allemagne et les États-Unis, est régie par un arrangement signé par les plus hautes autorités représentant les ministères de la défense de ces pays. Cet arrangement engage les signataires sur la fourniture de prestations et de normes de sécurité. L'ancienne base militaire de Grostenquin constitue donc un élément majeur pour l'entraînement de forces aériennes et terrestres, tant nationales qu'internationales. Elle fait partie, à ce titre, des emprises ne pouvant pas être cédées, car indispensables aux besoins de la défense. Une rénovation sommaire de la piste a récemment été effectuée, permettant d'optimiser son utilisation pour des exercices de poser d'assaut et de parachutage, des exercices combinés interarmées, ainsi que pour l'entraînement tactique d'unités aériennes.
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