FICHE QUESTION
13ème législature
Question N° : 47896  de  M.   Morel-A-L'Huissier Pierre ( Union pour un Mouvement Populaire - Lozère ) QE
Ministère interrogé :  Écologie, énergie, développement durable et aménagement du territoire
Ministère attributaire :  Écologie, énergie, développement durable et mer
Question publiée au JO le :  05/05/2009  page :  4118
Réponse publiée au JO le :  23/03/2010  page :  3340
Date de changement d'attribution :  23/06/2009
Rubrique :  eau
Tête d'analyse :  assainissement
Analyse :  stations d'épuration. zones rurales. statistiques
Texte de la QUESTION : M. Pierre Morel-A-L'Huissier attire l'attention de M. le ministre d'État, ministre de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoire, sur le financement des stations d'épuration en milieu rural. Il lui demande de lui indiquer les techniques les plus utilisées pour les territoires de montagne à une altitude de plus de 1 000 mètres et les financements susceptibles d'être mobilisés.
Texte de la REPONSE : Entre mille et deux mille mètres, la technique la plus couramment utilisée est la boue activée faible charge qui permet d'obtenir d'excellents rendements sur l'azote et, moyennant l'ajout de réactifs, de très bons rendements sur le phosphore. Au-delà de mille mètres d'altitude se pose la difficulté des piètres performances de l'épuration biologique par période de grand froid. Les agglomérations d'assainissement sont en général équipées de traitements physicochimiques (décantation utilisant des réactifs chimiques) permettant d'abattre une grande partie de la pollution organique et le phosphore et qui présentent l'avantage de pouvoir subir des variations de débits et de charges importantes lors de la saison touristique sur un espace réduit. Par ailleurs, pour que l'épuration biologique fonctionne, il est préférable que la station d'épuration soit couverte avant d'éviter les pertes calorifiques. Cela peut alors nécessiter l'utilisation de techniques compactes comme les biofiltres ou les bioréacteurs à membranes. Les subventions susceptibles d'être mobilisées sont laissées à la discrétion des agences de l'eau qui, sur leur territoire, aident les collectivités à financer leurs projets d'assainissement, selon des modalités définies dans le cadre de leurs programmes d'intervention.
UMP 13 REP_PUB Languedoc-Roussillon O