Texte de la REPONSE :
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Entre mille et deux mille mètres, la technique la plus couramment utilisée est la boue activée faible charge qui permet d'obtenir d'excellents rendements sur l'azote et, moyennant l'ajout de réactifs, de très bons rendements sur le phosphore. Au-delà de mille mètres d'altitude se pose la difficulté des piètres performances de l'épuration biologique par période de grand froid. Les agglomérations d'assainissement sont en général équipées de traitements physicochimiques (décantation utilisant des réactifs chimiques) permettant d'abattre une grande partie de la pollution organique et le phosphore et qui présentent l'avantage de pouvoir subir des variations de débits et de charges importantes lors de la saison touristique sur un espace réduit. Par ailleurs, pour que l'épuration biologique fonctionne, il est préférable que la station d'épuration soit couverte avant d'éviter les pertes calorifiques. Cela peut alors nécessiter l'utilisation de techniques compactes comme les biofiltres ou les bioréacteurs à membranes. Les subventions susceptibles d'être mobilisées sont laissées à la discrétion des agences de l'eau qui, sur leur territoire, aident les collectivités à financer leurs projets d'assainissement, selon des modalités définies dans le cadre de leurs programmes d'intervention.
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