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Texte de la REPONSE :
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L'agriculture et la forêt doivent aujourd'hui produire plus pour répondre aux besoins des 9 milliards d'individus attendus pour 2050 et produire mieux pour préserver les ressources naturelles et la biodiversité. Cette double urgence appelle une réponse d'ensemble pour construire une agriculture durable. C'est la raison d'être d'Objectif Terres 2020, plan pour un nouveau modèle agricole présenté par le ministre de l'agriculture et de la pêche le 19 février 2009. Ce plan rassemble dans une vision stratégique cohérente les différents plans d'action lancés suite au Grenelle de l'environnement et annoncés dans le projet de loi « Grenelle 1 ». Ce plan relève cinq défis prioritaires : améliorer la gestion quantitative de l'eau en améliorant la qualité, préserver la biodiversité et les paysages, protéger les sols agricoles et économiser l'énergie pour lutter contre le réchauffement climatique. Il propose trois voies pour atteindre ces objectifs : réduire l'usage et l'impact des produits phytosanitaires, développer l'agriculture biologique et la certification environnementale des exploitations agricoles, remettre l'agronomie et les territoires au centre des systèmes de production agricoles. Ce plan ne doit pas rester au stade des déclarations d'intention, mais doit conduire à une réelle transformation de notre modèle de développement agricole. Il comprend soixante actions très concrètes. Il est assorti d'objectifs précis et quantifiés. Il est complété par une série de vingt indicateurs qui permettront d'en assurer un suivi annuel efficace et transparent. Enfin, Objectif Terres 2020 est illustré par des témoignages et par la description de démarches individuelles et collectives. Ces initiatives, qui méritent d'être connues et encouragées, démontrent qu'il est effectivement possible pour un agriculteur de vivre de son travail en promouvant une agriculture durable et respectueuse de l'environnement. Un suivi spécifique de ce plan sera assuré au ministère de l'agriculture et de la pêche en y associant les parties prenantes de ce projet : professionnels agricoles, consommateurs, ONG et collectivités territoriales.
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