Texte de la REPONSE :
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L'organisme d'étude qui suit le secteur des montres est le CPDHBJO (comité professionnel de développement de l'horlogerie, bijouterie, joaillerie, orfèvrerie). Il n'existe pas de statistiques séparant les montres hommes et les montres femmes. Grâce à un panel mis en place par le groupe GFK, l'étude du CPDHBJO donne, sur plusieurs années, l'évolution des ventes de montres en unités, en valeur (millions EUR) et en prix moyen (EUR).
Pour l'ensemble, les ventes totales de montres sont :
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1997 |
1998 |
1999 |
2000 |
2001 |
2002 |
2003 |
2004 |
2005 |
2006 |
2007 |
2008 |
En unités |
12,6 |
13,6 |
13,4 |
13,4 |
13,5 |
13,0 |
12,9 |
12,6 |
12,8 |
12,8 |
13,4 |
13,3 |
En valeur |
780 |
827 |
932 |
1 026 |
1 034 |
1 019 |
972 |
971 |
994 |
1 102 |
1 225 |
1 241 |
En prix moyen |
62 |
62 |
70 |
77 |
76 |
79 |
76 |
77 |
78 |
86 |
91 |
94 |
On constate que, d'une part, les ventes en volume sont quasiment stables, avec une très légère progression depuis plus de dix ans et d'autre part, la progression est beaucoup plus forte en valeur compte tenu de la forte progression du prix moyen de vente des montres (plus de 50 % en douze années). Par gamme de prix, les plus fortes progressions entre 2004 et 2008 se situent sur les articles à plus de 3 000 EUR (+ 13 %) alors que les montres à moins de 50 EUR sur la même période progressent de + 2 %. La gamme 300 à 999 EUR croît de 1 %. En revanche, la plus forte baisse se situe dans la gamme de 50 à 99 euros (- 5 %), puis dans la gamme 100 à 299 euros (- 3 %) et de 1 000 à 2 999 euros (- 2 %). Concernant les circuits de distribution, de 1999 à 2008, les ventes en boutiques de ville et en grands magasins ont diminué en poids (de 66,9 % à 60 %), mais ont augmenté en valeur. On note une augmentation en part du chiffre d'affaires réalisé en bijouterie, implantée en centre commercial, passant de 15,5 % à 22,4 %, une stagnation de ventes en grandes surfaces (autour de 6 %), vente à distance et autres circuits qui représentent environ 11,6 %.
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