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Texte de la REPONSE :
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La réunion des ministres de l'agriculture du G8 à Trévise a permis de montrer que, en dépit de l'irruption d'autres sujets graves sur la scène internationale, la lutte contre la faim demeure au plus haut niveau de l'agenda politique et que l'attention sur ce sujet ne faiblit pas. Aujourd'hui, près d'un milliard d'individus souffrent de la faim, contre 850 millions avant la flambée des prix du printemps dernier. L'amélioration de la sécurité alimentaire mondiale sur le long terme nécessite non seulement des efforts en termes d'aide et de qualité des politiques dans les pays en développement, mais également une plus grande cohérence des politiques internationales et des acteurs. Tout au long de l'année 2008, l'idée d'une nouvelle gouvernance mondiale s'est imposée comme une nécessité. Il n'existe aujourd'hui aucun lieu de discussion permettant de tendre vers la cohérence des décisions politiques, nationales, régionales et internationales au regard de la sécurité alimentaire. C'est dans cette optique que le Président de la République a proposé en juin 2008 la mise en place d'un partenariat mondial pour l'agriculture et la sécurité alimentaire dans le but de promouvoir une remobilisation et une meilleure coordination de la communauté internationale dans la durée et d'aller vers une plus grande cohérence des politiques nationales, régionales et internationales au regard de la sécurité alimentaire. Il s'agit d'un point indispensable pour réduire durablement le nombre de personnes souffrant de la faim et de la malnutrition dans le monde.
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