Texte de la REPONSE :
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La loi du 10 août 2007 relative aux libertés et responsabilités des universités a clairement inscrit l'insertion professionnelle des diplômés parmi les missions des établissements d'enseignement supérieur. Cette orientation constitue désormais une dimension essentielle des formations qui ne se définissent plus seulement par les connaissances à acquérir mais aussi en termes de compétences attendues et qui associent beaucoup plus largement que par le passé les partenaires professionnels à l'élaboration et à l'organisation des enseignements. De nombreuses formations comportent ainsi des unités d'enseignements préprofessionnelles ou professionnalisantes, ainsi que des stages. Par ailleurs, tous les établissements mettent en place un bureau d'aide à l'insertion professionnelle et sont tenus de mesurer, au moyen d'enquêtes régulières, l'insertion professionnelle des diplômés. Si un effort important a été consenti à juste titre par les établissements, notamment les universités, pour se rapprocher des entreprises, il va de soi que les débouchés offerts par les trois fonctions publiques (de l'État, territoriale et hospitalière) ne sauraient en aucune façon être négligés et méritent d'être pris en compte dans les objectifs des formations et dans l'organisation de celles-ci. C'est bien sûr le cas pour les métiers de l'enseignement pour lesquels des parcours spécifiques de sensibilisation puis de professionnalisation sont mis en place, mais aussi pour les autres types d'emplois publics qui offrent une très grande variété de profils. Cela correspond d'ailleurs à une tradition ancienne des établissements d'enseignement supérieur dont beaucoup se sont dotés d'un institut de préparation à l'administration générale (IPAG) qui prépare aux différents concours.
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