Texte de la REPONSE :
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Dans le cadre du partenariat avec le ministère de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales, des interventions peuvent être menées dans les établissements scolaires à la demande des chefs d'établissement, avec les partenaires de proximité. En matière de prévention d'abord, des actions sont organisées en direction des élèves, dans le cadre des comités d'éducation à la santé et à la citoyenneté (CESC), par exemple concernant les problèmes de gendarmerie et des policiers formateurs anti-drogue (PFAD). Des journées régionales de formation partenariales sont également organisées, à partir d'un outil de formation interinstitutionnel, de façon à ce que les différents partenaires se rencontrent sur des problématiques communes et apprennent à connaître le fonctionnement de chaque institution. Par ailleurs, tous les établissements scolaires doivent disposer d'un « correspondant sécurité-école ». Ce correspondant, policier ou gendarme, est désigné nominativement par sa hiérarchie pour être l'interlocuteur privilégié et identifié du chef d'établissement. Formé à cette tâche, il entretient des liens réguliers avec le chef d'établissement et est susceptible d'intervenir, à sa demande, très rapidement si nécessaire. Ces interventions seront complétées par la mise en place des équipes mobiles de sécurité. Ce dispositif académique, composé de personnels appartenant à l'éducation nationale et de spécialistes de la sécurité, permettra en particulier en situation de crise, de rétablir l'autorité, de ramener le calme dans l'établissement et de rassurer les élèves, les personnels et les parents.
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