FICHE QUESTION
13ème législature
Question N° : 51824  de  M.   Morel-A-L'Huissier Pierre ( Union pour un Mouvement Populaire - Lozère ) QE
Ministère interrogé :  Sports
Ministère attributaire :  Sports
Question publiée au JO le :  09/06/2009  page :  5543
Réponse publiée au JO le :  02/03/2010  page :  2478
Date de changement d'attribution :  23/06/2009
Rubrique :  sports
Tête d'analyse :  tennis
Analyse :  dopage. lutte et prévention. statistiques
Texte de la QUESTION : M. Pierre Morel-A-L'Huissier attire l'attention de M. le secrétaire d'État chargé des sports sur les contrôles anti-dopage renforcés pour l'édition 2009 de Roland-Garros. Il lui demande de bien vouloir lui préciser le dispositif de contrôle qui sera alors mis en place cette année ainsi que l'évolution du taux de joueurs de tennis contrôlés positifs depuis une dizaine d'années.
Texte de la REPONSE : Le tournoi de tennis Roland-Garros est une compétition internationale sportive organisée sous l'égide de la Fédération internationale de tennis (FIT). En 2007, celle-ci a pris la décision de ne plus confier au laboratoire de l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD), structure créée le 1er octobre 2006, l'analyse des échantillons prélevés lors du tournoi international de Roland-Garros. Justifiant cela notamment par des raisons économiques, la FIT a fait le choix du laboratoire de Montréal, également accrédité par l'Agence mondiale antidopage (AMA), et de la société suédoise IDTM pour l'organisation logistique des prélèvements in situ et leur acheminement vers le Canada. La FIT a réitéré ce choix en 2008 et 2009. L'évolution du nombre de joueurs de tennis contrôlés positifs depuis une dizaine d'années durant le tournoi de Roland-Garros et sanctionnés par la FIT s'établit comme suit, en 2004, un Autrichien a été suspendu pendant trois mois à la suite d'un contrôle positif à un glucocorticoïde (acétonide de triamcinolone) ; en 2005, un Argentin a été suspendu pendant huit ans en raison d'un contrôle positif à un stimulant majeur (étiléfrine), et surtout pour être en situation de récidive (contrôle positif à un bêta-2 agoniste, le clenbutérol en 2003) ; en 2006, une Bulgare a été suspendue pendant deux ans en raison d'un contrôle positif à un anabolisant stéroïdien (nandrolone). Compte tenu du nombre de prélèvements réalisés durant ces trois années, le taux de joueurs contrôlés positifs est respectivement pour les années 2004, 2005, 2006 : 0,72 %, 0,66 % et 0,70 %. Pour les autres années de la décennie, dans la mesure où il n'y a pas eu de contrôle positif, le taux est de 0 %. En raison de ces résultats qui attestent d'une faible prévalence de cas positifs, le tennis de niveau international semble relativement épargné par la problématique du dopage.
UMP 13 REP_PUB Languedoc-Roussillon O