Texte de la REPONSE :
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La France est pleinement mobilisée en faveur de la paix au Proche-Orient, à titre national et au sein de l'Union européenne. Elle n'a de cesse d'appeler Israéliens et Palestiniens, lors des contacts réguliers qu'elle entretient avec eux, à reprendre rapidement les négociations directes engagées le 2 septembre. Elle soutient les efforts américains déployés dans ce but. Ce message, le Président de la République l'a transmis au Président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, lors de sa visite à Paris le 27 septembre 2010. Plus récemment, le ministre d'État, ministre des affaires étrangères et européennes, a exprimé cette position à l'Assemblée nationale, le 1er décembre dernier. La France a par ailleurs activement contribué, au sein de l'Union européenne, à la définition des paramètres des négociations de paix, inscrites dans les conclusions du conseil « affaires étrangères » de l'Union européenne du 8 décembre 2009. Ainsi, pour réussir, nous estimons que les pourparlers doivent porter sur l'ensemble des éléments liés au statut final, afin d'aboutir : à la création d'un État palestinien indépendant, viable et démocratique, établi sur la base des frontières de 1967 ; à la proclamation de Jérusalem comme capitale des deux États ; à la garantie pour Israël de sa sécurité et de sa pleine intégration dans la région. La France, avec l'Union européenne, est par ailleurs prête à apporter aux parties sa contribution aux garanties nécessaires à la mise en oeuvre d'un accord de paix.
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