Texte de la REPONSE :
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L'importance accrue du cyberespace pour notre société et pour le fonctionnement de notre État en fait un enjeu de sécurité nouveau et crucial : les systèmes d'information rendent nos sociétés vulnérables à des ruptures accidentelles ou à des attaques intentionnelles contre les réseaux informatiques. Ces risques ont bien été identifiés par le Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale. Pour y répondre, le Livre blanc a préconisé le « passage d'une stratégie de défense passive à une stratégie de défense active en profondeur, combinant protection intrinsèque des systèmes, surveillance permanente, réaction rapide et action offensive », qui doit notamment se traduire : par le développement de l'expertise de l'État dans le domaine de la sécurité des systèmes d'information ; la mise en place d'une gestion de crise et d'après-crise adaptée, assurant la continuité des activités et permettant la poursuite et la répression des agresseurs ; le développement d'une capacité de lutte dans le cyberespace. L'ensemble de ces orientations est actuellement mis en oeuvre par les services de l'État concernés. En particulier, une agence nationale de la sécurité des systèmes d'information, placée sous l'égide du SGDN, a été créée le 7 juillet 2009.
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