Texte de la REPONSE :
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La situation à Sri Lanka a évolué rapidement ces derniers mois. Mai 2009 a marqué la fin des combats qui ont été particulièrement meurtriers pour les populations civiles. Comme l'honorable parlementaire le souligne, dans la période qui a suivi, la situation des centaines de milliers de Tamouls déplacés a été une source d'inquiétude pour les observateurs extérieurs, qui ont à de nombreuses reprises appelé Sri Lanka à respecter le droit international humanitaire et à garantir aux déplacés, confinés dans des camps sous contrôle militaire, une totale liberté de mouvement. Depuis la visite que le ministre des affaires étrangères et européennes a effectué avec son homologue britannique à Sri Lanka en avril 2009, la France est au premier rang de ceux qui réclament que ce pays respecte ses engagements relatifs aux droits de l'homme, à la lutte contre l'impunité et au lancement d'un processus de réconciliation politique. Elle a régulièrement demandé que les associations humanitaires et les agences des Nations unies puissent accéder sans restriction aux populations éprouvées. La France a salué l'ouverture des camps décidée en décembre 2009, et restera attentive aux conditions de réinstallation des personnes déplacées dans leurs régions d'origine. De même, elle s'assurera que toutes les communautés bénéficieront des programmes de reconstruction, qui vont être très prochainement annoncés par le président réélu Mahinda Rajapaksee.
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