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Texte de la REPONSE :
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Entre mai et décembre 2009 une nette dégradation des résultats de la sécurité routière a été constatée. Cumulée sur douze mois, la mortalité routière est ainsi remontée de 4 177 personnes tuées en mai 2009 (cumul sur douze mois jusqu'en mai 2009 inclus) à 4 274 en juin puis 4 324 en juillet, jusqu'à atteindre 4 329 en novembre 2009 (cumul sur douze mois jusqu'en novembre 2009 inclus). Depuis décembre 2009, ces résultats ont retrouvé la tendance baissière antérieure, maintenant avérée sur dix mois successifs, jusqu'à retomber en octobre 2010 au total de 4 018 personnes tuées (cumul sur douze mois jusqu'en octobre 2010 inclus). Cet épisode de remontée de l'insécurité routière qui aura marqué le 2e semestre 2009 (l'année s'étant conclue, au final, par une quasi-stagnation de la mortalité de 2008 à 2009) est donc maintenant corrigé. Les pouvoirs publics sont particulièrement attentifs aux enseignements apportés par le suivi mensuel en remontées rapides de l'accidentalité routière. Plusieurs opérations de communication visant à responsabiliser certaines catégories de conducteurs ont été menées dès l'été 2009. Ainsi, fin juillet, les conducteurs étrangers nombreux à visiter la France, ont été informés des règles de circulation en France à travers trois dépliants spécialement réalisés à leur intention pour les aider à circuler dans les meilleures conditions de sécurité. Un autre public particulièrement touché par l'accidentalité routière, les jeunes, a été à nouveau sensibilisé durant l'été, sur les plages, dans les bars et discothèques, au risque lié à l'alcool au volant et à la nécessité de désigner un conducteur qui s'engage à rester sobre, un « Sam », afin de ramener ses amis en toute sécurité, en respectant notamment les règles de vitesse. Cette sensibilisation au risque alcool s'est poursuivie en fin d'année à travers la campagne « ne laissez pas quelqu'un qui a bu prendre le volant » incitant les Français à changer en profondeur leurs comportements, tant pour eux-mêmes que pour leurs proches. Une autre campagne intitulée « les dossiers de la route » décrit, avec réalisme, l'enchaînement qui mène, à partir de la transgression de la règle, à l'accident et à ses conséquences tragiques sur des thèmes aussi variés que la vitesse, l'alcool, la ceinture de sécurité ou le téléphone portable.
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