Texte de la QUESTION :
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M. Michel Sainte-Marie attire l'attention de M. le ministre chargé de l'industrie sur la possible création d'une quatrième licence de téléphonie mobile. En janvier 2009 le Gouvernement, par la voix du Premier ministre, expliquait qu'il avait choisi, selon ses propres termes, «de favoriser la possibilité d'un nouvel entrant» sur le marché de la téléphonie mobile, pour aiguillonner la concurrence », afin de faire jouer au maximum les enchères et de préserver les intérêts des usagers. L'opposition farouche des trois autres opérateurs à la création d'une quatrième licence, les obligeant à faire marcher la concurrence, est réelle. Cependant, il est primordial dans ces temps de crise et de difficultés économiques de protéger les consommateurs et de prévenir toute entente illicite. Il rappelle notamment que les trois opérateurs (Orange, SFR, et Bouygues Télécom) ont été condamnés par le Conseil de la concurrence en 2005 à une amende de 534 millions d'euros et, qu'en matière de concurrence, il est primordial de réguler. Les faits sont là ; après les annonces du Premier ministre et du secrétaire d'État à la consommation, le lancement d'une quatrième licence est tombé à l'eau et ne semble pas être encore à l'ordre du jour. Il s'interroge alors sur la durée de la mise en place de cette licence et lui demande de préciser les positions du Gouvernement en la matière.
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