Texte de la REPONSE :
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En 2008, pour la septième année consécutive, la mortalité a reculé sur les routes françaises. Le Gouvernement entend poursuivre ce combat et atteindre les objectifs ambitieux fixés par le Président de la République : passer sous la barre des 3 000 morts d'ici à 2012, diviser par deux les accidents dus à une alcoolémie excessive ainsi que le nombre d'utilisateurs de deux-roues tués, et enfin diviser par trois le nombre de jeunes tués sur les routes. Les évolutions récentes des chiffres de l'insécurité routière montrent que cet engagement nécessite une implication constante. La politique de sécurité routière pour laquelle l'adhésion de tous les Français est recherchée doit agir sur tous les leviers : le comportement, le véhicule, l'infrastructure. Elle doit allier prévention et sanction. En effet, outre les systèmes de sanctions mis en place (contrôles d'alcoolémie et de vitesse), le Gouvernement poursuit sa politique de prévention en matière de risque routier, à travers de nombreuses campagnes de communications (téléphone, alcool, etc). Une nouvelle campagne télévisée, diffusée du 14 septembre au 29 novembre et intitulée « Un accident n'arrive jamais par accident », rappelle que 90 % des accidents sont dus à une infraction au code de la route. Par ailleurs, le kit main libre pour téléphones portables n'est à ce jour pas interdit. La sécurité routière a toutefois mené une campagne à l'automne 2008 rappelant que téléphoner au volant altère la concentration des usagers et peut provoquer des accidents. De même, l'utilisation permanente des feux de croisement qui peut aider à améliorer la visibilité des usagers de la route, constitue un geste volontaire de nature à participer à la responsabilisation personnelle du conducteur à son comportement routier, ce n'est donc pas une obligation réglementaire.
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