Texte de la REPONSE :
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Les associations agréées de défense des consommateurs participent audialogue entre l'État et la société civile, comme les autres acteurs économiques et sociaux. Il importe donc d'assurer leur présence dans les organismes consultatifs traitant de sujets sectoriels ou thématiques et ayant un impact sur la consommation. Cette représentation des consommateurs permet de faire entendre leur voix et d'informer les pouvoirs publics des préoccupations et des besoins de la population concernant les différents aspects de la consommation. Elle témoigne du dynamisme démocratique de notre pays. La circulaire du 8 décembre 2008 a pour objectif de rénover la pratique de la consultation en évitant une multiplication excessive des organismes consultatifs, qui aboutirait à un alourdissement inutile du formalisme, à une perte d'efficacité, à un émiettement de la concertation entre de multiples instances et, in fine, à une dilution du dialogue entre l'État et la société civile. Dans ce cadre réglementaire qui a modernisé et rénové la pratique de la consultation, les associations de défense des consommateurs, comme les autres acteurs de la vie économique et sociale de notre pays, pourront continuer à apporter leur expertise, leur expérience et leur force de proposition aux pouvoirs publics au sein de ces commissions.
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