Texte de la REPONSE :
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L'État, par l'intermédiaire du comité professionnel de la distribution de carburant (CPDC), attribue chaque année des aides au développement des points de ventes gérés par des gestionnaires indépendants de stations-service. Son action se porte ainsi sur le soutien des investissements, qu'il s'agisse de mise en conformité aux normes de sécurité ou de protection de l'environnement, soit de développement de nouveaux carburants. Le conseil d'administration du CPDC a défini des critères d'attribution qui conduisent au versement d'aides au vu de factures acquittées, transmises par les demandeurs. S'agissant des aides à l'investissement des projets financés par crédit vendeur, ce dernier ne constitue pas une cause d'inéligibilité pour un projet déposé auprès du CPDC. Toutefois, cette modalité d'acquisition peut constituer un élément d'appréciation jouant en défaveur du requérant. En effet, le comité ne peut verser d'aides à l'investissement que sur la base d'un achat avéré, et seulement une fois celui-ci effectué. Or, en cas de crédit vendeur, l'acheteur ne devient parfois propriétaire du bien qu'à l'issue de plusieurs années, ce qui peut entrer en contradiction avec les règles conventionnelles du CPDC. Lorsque le projet présenté apparaît prioritaire pour l'aménagement du réseau de distribution de carburants français, le comité peut cependant accorder une aide malgré l'existence d'un crédit vendeur. Il lui revient alors d'assurer un suivi particulier afin de vérifier la finalisation de l'achat à l'issue de la période de crédit.
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