Texte de la REPONSE :
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L'administration centrale chargée de l'outre-mer vient d'être réformée avec la création en septembre 2008 de la délégation générale à l'outre-mer (DéGéOM) et de ses missions supports, en remplacement de deux directions : la direction des affaires économiques, sociales et culturelles (DAÉSC) et la direction des affaires politiques, administratives et financières (DAPAF). Dotée d'un plafond d'emplois initialement fixé à 142, l'administration centrale de l'outre-mer est d'ores et déjà un lieu de synthèse, de conception et de coordination interministérielle entièrement consacrée aux enjeux de l'outre-mer. Son rattachement au ministère de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales ne nuit pas en soi à son caractère interministériel. Outre un large appel à des cadres issus d'autres ministères, les capacités d'expertise économique, sociale ou juridique de la DéGéOM prennent appui sur les ministères compétents. De surcroît, les compétences de la DéGéOM s'étendent désormais à l'évaluation des politiques publiques et à la prospective, activités indispensables au bon pilotage des interventions de l'État et permettant de mieux apprécier l'efficience des dispositifs spécifiques de l'outre-mer. Un an après la création de la DéGéOM, et avant d'envisager une nouvelle réforme de l'administration centrale de l'outre-mer, il conviendra d'attendre les conclusions de la mission d'évaluation conduite par l'inspection générale de l'administration, ainsi que les décisions du conseil interministériel de l'outre-mer (qui fait suite aux propositions issues des états généraux de l'outre-mer sur la thématique de la gouvernance) qui se tiendra le 6 novembre 2009.
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