Texte de la REPONSE :
|
Le plan national de prévention et de lutte contre la pandémie grippale prévoit sept niveaux d'alerte. La France s'est conformée au plan de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour établir ce dispositif. À chaque niveau du plan national correspond un certain nombre de mesures. Ce plan doit être abordé comme une « boîte à outils », offrant un panel de préconisations. Aussi le passage en phase 6 du plan national n'entraînera pas d'effets négatifs pour les entreprises du fait d'une application systématique de mesures prédéfinies. Le passage en phase 6 du plan national a vocation à être décidé par le Premier ministre en fonction de la situation épidémiologique ou de circonstances particulières, conséquences directes de l'évolution de la pandémie grippale. Bien que l'OMS ait déclaré le passage en phase 6 au niveau mondial le 11 juin 2009, la directrice générale de l'OMS a laissé à chaque pays la latitude de se situer dans une posture de gestion de crise adaptée à sa situation nationale. La France a maintenu le dispositif en situation 5A. Le Gouvernement s'attachera à mettre en oeuvre des mesures correspondant à la réalité de la gravité de la pandémie, tout en ayant soin de prendre en compte les intérêts des différents secteurs, notamment celui de l'économie, et en particulier ceux des entreprises.
|