Texte de la REPONSE :
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Les données scientifiques les plus documentées font apparaître un risque significativement plus important pour les enfants de moins de un an, face au virus de la grippe A(H1 N1). La question se pose aussi à l'égard de plusieurs catégories de population, dont l'exposition au virus semble plus problématique soit à raison de l'âge, soit à raison de leur état de santé actuel. L'état de santé initial des personnes est une donnée susceptible d'influer sur la décision de vaccination, quelque soit l'âge du sujet. Le ministère chargé de la santé, sur avis du Haut conseil de santé publique, a identifié les pathologies pour lesquelles des précautions d'emploi devront être observées à l'égard des sujets concernés. L'âge des sujets ne constitue pas à lui seul, en revanche, un obstacle à la mise en place d'une stratégie vaccinale, à l'exception des enfants de moins de 6 mois, qui ne peuvent être vaccinés. Pour ces nourrissons est mise en place une protection « en anneau », consistant à protéger leur entourage familial immédiat (parents, fratrie), ainsi que les personnes qui ont en charge ces enfants (crèches, assistantes maternelles, services pédiatriques), de sorte qu'ils ne soient pas exposés au risque de contagion. Pour les enfants de 6 mois à 24 mois, qui peuvent être vaccinés, la vaccination a été proposée prioritairement. Enfin, pour les enfants plus âgés (au-delà de 24 mois), la vaccination a débuté le 25 novembre 2009. Elle n'est pas obligatoire mais décidée par la famille. Pour les plus jeunes, elle se déroule dans un centre de vaccination tous publics, en présence des parents. Pour les collégiens et lycéens, elle peut se dérouler dans leur établissement scolaire ou dans un centre tous publics, si les parents le souhaitent. Le respect des règles d'hygiène rappelées dans le cadre de la campagne des gestes barrière contre le virus de la grippe A(H1 N1) reste, de toutes les manières et à tout âge de la vie, la mesure de prévention la plus efficace.
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