Texte de la REPONSE :
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L'architecture générale de l'Internet repose sur les principes de l'interopérabilité et de l'interconnexion. Ajouter un second réseau avec des liens avec Internet reviendrait, in fine, à augmenter ou densifier le maillage actuel, sans une véritable autonomie. Les problématiques de la sécurité et de la résilience sont néanmoins essentiels alors que de plus en plus de services vitaux pour notre économie et notre vie quotidienne transitent sur Internet. Plutôt que de créer un réseau supplémentaire, il convient sans doute de rechercher les moyens de résister à une attaque. On peut imaginer différentes solutions : mécanismes de détection et d'isolement des sources d'attaques ; mécanismes de séparation de certaines parties du réseau pour les isoler, le temps que l'attaque soit terminée ; etc. Le fonctionnement de l'Internet est garanti par le contrôle de tous, plutôt que celui d'un seul, à l'exception d'un service particulier, le DNS (qui s'assure de transformer l'adresse IP, utile aux machines, en adresse facilement compréhensible pour un être humain) qui est assez centralisé, même si des serveurs d'autorité régionaux (et des sites miroirs) existent. Le développement très prochain de l'Internet des objets imposera de nouveaux mécanismes pour lesquels la décentralisation peut être mise en avant. Dans les deux cas (résistance aux cyberattaques et Internet des objets), le Gouvernement soutiendra des initiatives dans le cadre des investissements d'avenir. Ce dernier consacre 2,25 MdEUR aux nouveaux contenus et aux usages, dont une part est dévolue à la thématique « sécurité et résilience des réseaux ».
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