Texte de la REPONSE :
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Le Gouvernement est conscient des désagréments causés aux entreprises françaises et étrangères par la réglementation du canton de Bâle-Campagne, qui impose à celles-ci de recourir à une caution bancaire de 20 000 francs suisses lorsqu'elles réalisent des prestations de services transfrontalières. Lors du dernier dialogue politique annuel franco-suisse sur les questions frontalières, qui s'est réuni à Berne le 15 octobre 2009 sous l'égide des deux ministères des affaires étrangères, la délégation française a demandé l'abrogation de cette mesure, non conforme à l'accord de libre circulation des personnes (ALCP) signé en 1999 entre l'Union européenne et la Suisse. Le Gouvernement est, parallèlement, intervenu auprès de la Commission européenne qui a pris position, dans le cadre du dialogue entre l'Union européenne et la Suisse, contre cette mesure qu'elle estime également non conforme à nos accords. Par ailleurs, son bien-fondé juridique a été mis en cause, en Suisse même, à la suite d'une plainte déposée par plusieurs entreprises suisses. Actuellement, un recours auprès des instances judiciaires du canton de Bâle-Campagne a un effet suspensif sur cette mesure. Le Gouvernement compte poursuivre son action, tant auprès des autorités suisses que de la Commission européenne, jusqu'à obtention de son annulation.
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