Texte de la REPONSE :
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Face à la menace sanitaire majeure constituée par l'apparition d'un nouveau virus grippal, le Gouvernement se devait de prendre toutes mesures pour protéger la santé des Français, mais aussi préserver l'économie du pays qui, par voie de conséquence, en serait affectée. Sous l'autorité du Premier ministre, de nombreux travaux préparatoires ont été conduits par le Gouvernement : élaboration d'un plan national de prévention et de lutte contre la pandémie grippale, recommandation et mise en place de plans de continuité d'activité, organisation interministérielle de la conduite et de la gestion de crise gouvernementale, actions de communication, acquisitions de divers moyens de protection sanitaire (masques, antiviraux, équipements de réanimation, vaccins, etc.) Ces décisions ont, certes, un coût pour la collectivité nationale, mais qui, au regard des analyses des experts, ne constitue pas un engagement de dépenses disproportionnées. La Banque mondiale, en particulier, estime que les conséquences d'une pandémie grippale pourraient se chiffrer à 8 % du produit national brut rapporté au niveau mondial. Les caractéristiques de la pandémie grippale liée au virus A(H1N1) laissent à penser, selon les experts, qu'une aggravation de sa virulence n'est pas à exclure et qu'elle peut s'installer dans le temps, si rien n'est fait pour la stopper. Si ces hypothèses venaient à se concrétiser, les engagements financiers de la France contribueront fortement à renforcer la capacité de résistance du pays.
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