Texte de la REPONSE :
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Le ministre de l'éducation nationale a pris la pleine mesure de la situation de grande difficulté scolaire dans laquelle se trouvent certains élèves. Dans le cadre d'une réforme profonde, il a assigné à l'école des objectifs précis : d'une part, diviser par trois, en cinq ans, le nombre d'élèves qui sortent de l'école primaire avec de graves difficultés, d'autre part, diviser par deux le nombre d'élèves ayant pris une année de retard dans leur scolarité. Pour atteindre ces objectifs, de nouveaux programmes, recentrés sur les enseignements fondamentaux, sont entrés en application à la rentrée scolaire 2008-2009 dans toutes les classes, de l'école maternelle à l'école élémentaire. Les évaluations en CM2 ont permis de repérer les élèves en difficulté et d'aider à l'analyse de ces situations. Les épreuves se déroulent en janvier. Il reste alors assez de temps pour conduire les aides nécessaires dans le cadre des dispositifs entrés en vigueur à la rentrée scolaire 2008-2009 : deux heures hebdomadaires d'aide personnalisée sont désormais offertes aux élèves qui en ont besoin grâce à une nouvelle organisation de la semaine de l'élève, marquée par la suppression des cours le samedi matin ; des stages de remise à niveau, se déroulant pendant les vacances scolaires, sont également proposés aux élèves afin de prendre en charge leurs difficultés et de garantir un niveau assuré en français et mathématiques en CM1 et CM2 ; pour les situations les plus difficiles, des aides spécialisées sont dispensées par les enseignants des RASED. Toutes ces mesures constituent un ensemble cohérent d'aides pouvant être mobilisées dès qu'une difficulté apparaît, afin de permettre de remédier progressivement aux insuffisances.
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