Texte de la QUESTION :
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M. Éric Raoult attire l'attention de M. le secrétaire d'État chargé des transports sur la fixation des prix des boissons et produits de restauration rapide dans nos grands aéroports nationaux et provinciaux. En effet, un constat déjà fait dans plusieurs pays développés, dont les États-unis, mais aussi l'Allemagne, la Grande-Bretagne et l'Italie, semble montrer que les prix usités par les sociétés de restauration rapide, pour les boissons comme l'eau, le café, les sandwiches et différents autres produits, aient considérablement augmenté depuis deux à trois ans et ne soient pas assez observés, voire contrôlés, notamment dans leurs augmentations successives. Ces sociétés bénéficient très souvent d'une situation de monopole qui contraint quelque peu abusivement à payer un café jusqu'à 6 euros, une bouteille d'eau de 5 à 7 euros, un sandwich jusqu'à 8 ou 10 euros... Ces prix apparaissent comme trop élevés et, de plus, comme soumis à une augmentation non maîtrisée. De plus, ce dossier ne semble pas préoccuper les associations de consommateurs alors que cette clientèle est tout à fait captive. Il serait donc souhaitable qu'il puisse se rapprocher de son collègue chargé de la consommation, afin qu'une réponse adaptée des pouvoirs publics puisse être apportée dans ce dossier. Il lui demande donc sa position à ce sujet.
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Texte de la REPONSE :
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Le Gouvernement est attentif à la satisfaction des passagers des aéroports qui sont également les principaux utilisateurs de leurs espaces commerciaux et de leurs points de restauration. En vue de proposer aux passagers une offre aussi complète et diversifiée que possible, les aéroports sont incités à optimiser l'allocation des surfaces commerciales en aérogare, qui constituent une ressource rare. Le nombre de commerces pour une même catégorie de produits s'en trouve limité, ce qui peut expliquer que le niveau des prix pratiqués soit parfois plus élevé que dans d'autres points de vente. Toutefois, les inconvénients de cette situation pour le passager sont compensés dans la mesure où les recettes des commerces en aérogare contribuent au financement des services aéroportuaires. Elles permettent donc de limiter le niveau des redevances rémunérant ces services, acquittées par les transporteurs aériens et répercutées sur le prix du billet d'avion.
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