Texte de la REPONSE :
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La maîtrise d'une ou plusieurs langues fait partie des éléments indispensables à une bonne insertion professionnelle, tout comme la réussite d'une expérience de mobilité, à laquelle aspire un nombre toujours plus important d'étudiants. Ainsi, offrir à l'ensemble des étudiants, quelle que soit leur spécialité, une formation en langues est une nécessité, pour leur permettre de s'adapter aux contraintes actuelles du marché de l'emploi et notamment aux exigences nouvelles liées à l'internalisation des échanges. La pratique d'au moins une langue vivante étrangère fait désormais partie intégrante de toutes les formations universitaires. Ainsi, l'article 14 de l'arrêté du 23 avril 2002 relatif aux études universitaires conduisant au grade de licence prévoit-il, après évaluation du niveau de l'étudiant, un enseignement adapté en langues. Celui-ci peut en outre déboucher sur la délivrance d'un certificat de compétences en langues (CLES). Dans son activité d'évaluation des formations, l'Agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur (AERES) s'attache à vérifier la présence et la qualité de ces enseignements. Le développement des enseignements est par ailleurs fonction de l'appétence des étudiants pour une discipline. S'agissant plus particulièrement de la langue arabe, les effectifs d'élèves qui suivent une formation en arabe en première, seconde ou troisième langue vivante dans l'enseignement du second degré sont constants depuis plusieurs années, soit 6 500 collégiens et lycéens. Cette stabilité s'observe également dans l'enseignement supérieur où, dans le cycle licence, 2 100 étudiants suivent une formation en langues, littératures et civilisations étrangères (LLCE), spécialité arabe. Ils sont plus nombreux en licence de langues étrangères appliquées (LEA) qui fait appel à la pratique d'au moins deux langues vivantes. L'appareil de formation de l'enseignement supérieur est en situation de faire face à une croissance de ces effectifs.
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