FICHE QUESTION
13ème législature
Question N° : 62713  de  Mme   Vasseur Isabelle ( Union pour un Mouvement Populaire - Aisne ) QE
Ministère interrogé :  Commerce, artisanat, pme,tourisme, services et consommation
Ministère attributaire :  Économie, industrie et emploi
Question publiée au JO le :  03/11/2009  page :  10325
Réponse publiée au JO le :  15/06/2010  page :  6646
Date de changement d'attribution :  24/11/2009
Rubrique :  impôts et taxes
Tête d'analyse :  entreprises
Analyse :  PME. TPE. réforme perspectives
Texte de la QUESTION : Mme Isabelle Vasseur attire l'attention de M. le secrétaire d'État chargé du commerce, de l'artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services et de la consommation sur la fiscalité des petites entreprises. Dans un contexte de croissance ralentie, il semble opportun d'envisager des réformes fiscales à leur attention. Aussi, elle souhaiterait connaître son avis sur la possibilité d'imposer les bénéfices effectués par ces entreprises, au lieu de leurs chiffres d'affaires, bien souvent peu représentatifs de leur productivité.
Texte de la REPONSE : Les petites et moyennes entreprises, dont le chiffre d'affaires ou les recettes n'excèdent pas 80 300 EUR ou 32 100 EUR selon la nature de l'activité exercée, relèvent de plein droit du régime fiscal des micro-entreprises. D'un point de vue fiscal, ce régime d'imposition très favorable se caractérise par une grande simplicité dans la mesure où le résultat imposable est déterminé forfaitairement en appliquant au montant du chiffre d'affaires ou des recettes réalisé un abattement représentatif de l'intégralité des frais supportés, sans que le contribuable ait à justifier de son bénéfice réel. Le législateur a choisi, dans le cadre de la loi de modernisation de l'économie (LME), d'accroître encore la simplicité des régimes d'imposition des petites entreprises en instituant le régime de l'auto-entrepreneur, lequel permet d'effectuer globalement le calcul et le versement des prélèvements sociaux et fiscaux, par application d'un taux de prélèvement au chiffre d'affaires ou aux recettes. Cela étant, l'application de plein droit du régime fiscal des micro-entreprises n'interdit pas aux petites et moyennes entreprises d'opter pour un régime réel d'imposition qui, en contrepartie d'obligations déclaratives plus importantes, leur permet une imposition du montant réel des bénéfices réalisés. Le régime réel d'imposition constitue en outre un outil de gestion comptable et financière plus développé, dont les petites et moyennes entreprises peuvent choisir de se doter, afin notamment de prévenir les risques de défaillances.
UMP 13 REP_PUB Picardie O