Texte de la REPONSE :
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Les mesures économiques référencées dans la question ont été prises par le Gouvernement algérien en vue de réduire le déficit des échanges commerciaux et de freiner la consommation et l'endettement des ménages algériens. Il s'agissait, en l'espèce, de mesures législatives relevant de la seule souveraineté des autorités algériennes. Ces mesures d'austérité et de restriction du crédit et de la consommation, de même que la lutte contre le commerce informel, ont été en grande partie à l'origine des violentes émeutes qui ont secoué l'Algérie au mois de janvier 2011. Depuis, la politique d'austérité a quelque peu été adoucie par une série de mesures qui ont notamment permis un soutien financier accru aux PME et un allégement des procédures d'importation. La France, de son côté, a intensifié sa coopération économique avec l'Algérie. Les échanges commerciaux se sont établis, pour 2010, à 7,5 Mdeuros, ce qui fait de la France le premier fournisseur et le quatrième client de l'Algérie. Le succès de la mission de facilitation des investissements qu'a confiée le Président de la République à M. Raffarin, en septembre 2010, permet d'envisager un renouvellement de celle-ci, axée autour d'objectifs de développement et de diversification de l'économie algérienne. En effet, aujourd'hui, la France est le premier investisseur hors hydrocarbures en Algérie : 100 filiales de grandes entreprises françaises, 450, avec les PME et les entrepreneurs individuels, sont implantées en Algérie, et représentent 28 000 emplois directs et 100 000 emplois indirects. Telle est sans doute la forme d'aide la plus efficace et la plus durable que la France peut apporter aujourd'hui à ce pays pour l'aider à développer son économie et offrir ainsi un meilleur avenir à sa jeunesse.
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