Texte de la REPONSE :
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Conformément à la réglementation relative aux installations classées (art. R. 512-74 et suivants du code de l'environnement) ou aux dispositions du code minier, l'ancien exploitant doit procéder à la mise en sécurité de son installation et laisser son site dans un état tel qu'il ne porte pas atteinte à son environnement. En cas de défaillance du responsable, l'État, par le biais de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME) ou par le biais de dispositifs de gestion de l'après-mine, réalise les travaux de mise en sécurité qui peuvent s'avérer nécessaires. Lorsqu'un tel site fait l'objet d'une transaction foncière, par exemple de la part d'une collectivité territoriale à des fins d'aménagement, la législation en vigueur oblige le vendeur à informer l'acquéreur de l'état de pollution des sols. Les travaux liés au changement d'usage sont à la charge du nouvel acquéreur. Toutefois, dans le cas de la problématique des anciennes mines, des travaux réalisés par l'État ont conduit à des réhabilitations de grande ampleur au-delà de la simple mise en sécurité. De même, dans le cadre des financements complémentaires octroyés à I'ADEME consécutivement au Grenelle de l'environnement, les interventions de l'ADEME sur les sites à responsable défaillant peuvent permettre de dépasser la stricte mise en sécurité.
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