FICHE QUESTION
13ème législature
Question N° : 64033  de  Mme   Fioraso Geneviève ( Socialiste, radical, citoyen et divers gauche - Isère ) QE
Ministère interrogé :  Santé et sports
Ministère attributaire :  Santé et sports
Question publiée au JO le :  24/11/2009  page :  11095
Réponse publiée au JO le :  06/04/2010  page :  4094
Date de signalisat° :  30/03/2010
Rubrique :  avortement
Tête d'analyse :  IVG
Analyse :  confidentialité. mineures. respect
Texte de la QUESTION : Mme Geneviève Fioraso attire l'attention de Mme la ministre de la santé et des sports sur l'application de la réglementation en matière d'interruption volontaire de grossesse (IVG) pour les mineures n'ayant par recueilli l'accord parental. En effet, la loi stipule que, si la mineure veut garder le secret vis-à-vis de ses parents ou de son représentant légal, ou si ce consentement n'est pas obtenu, l'IVG ainsi que les actes médicaux, notamment l'anesthésie, et les soins qui leurs sont liés sont pratiqués à sa seule demande. Elle peut se faire accompagner dans sa démarche par une personne majeure de son choix. Or l'obligation pour les chefs d'établissements scolaires de signaler toute absence non justifiée aux parents ou au représentant légal rend impossible la garde du secret d'une démarche d'IVG pour la personne mineure. Elle lui demande donc de lui indiquer quelles mesures elle compte prendre afin de rendre applicable la loi sur l'IVG pour les mineures scolarisées souhaitant garder la confidentialité de leur démarche d'IVG.
Texte de la REPONSE : Le code de la santé publique définit, pour les mineures, des conditions d'accès spécifiques à l'interruption volontaire de grossesse. Ces règles encadrent les démarches relatives à cet acte, afin que ce dernier soit assuré au mieux sur le plan médical et sur le plan psychologique, pour les intéressées. Cet accès est facilité, notamment par la gratuité de l'intervention qui permet de préserver sa confidentialité, s'agissant des mineures qui s'opposent à ce que le consentement parental à l'IVG soit recueilli. Il appartient, bien évidemment, au ministre chargé de l'éducation nationale de définir, à l'intention des chefs d'établissements, des règles à appliquer en matière d'absence scolaire, qui ne soient pas en contre-indication avec l'impératif de confidentialité lorsque ces dernières sont liées à un recours à une IVG. Un groupe de travail, commun aux deux ministères, s'est saisi de cette question qui fait partie des réflexions actuellement menées dans ce domaine.
S.R.C. 13 REP_PUB Rhône-Alpes O