Texte de la REPONSE :
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L'article R. 131-2 du code de la construction et de l'habitation prévoit déjà une obligation d'installer des appareils de mesure de chaleur (compteurs ou répartiteurs) afin d'individualiser les charges de chauffage dans les immeubles chauffés collectivement. Cette mesure vise à sensibiliser les occupants des logements sur leur consommation afin qu'ils adoptent un comportement plus vertueux leur permettant de réaliser des économies de charges énergétiques. De manière générale, la mise en oeuvre de cette obligation s'est heurtée à plusieurs types de difficultés, techniques, économiques, et enfin réglementaires, les textes en vigueur étant obsolètes. Aussi, afin de rendre effective l'obligation précitée en tenant compte des difficultés passées et de la meilleure connaissance technique actuelle, une actualisation des textes a été préparée par le ministère de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement (MEDDTL) dans le cadre général de la mise en oeuvre des dispositions de la loi portant sur l'engagement national pour l'environnement dite « Grenelle II ». En effet, le MEDDTL a organisé une importante concertation en constituant un groupe de travail composé des principaux acteurs concernés et d'experts techniques (Syndicat de la mesure, Union sociale pour l'habitat [USH], Union nationale des responsables de copropriétés [ARC], l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie [ADEME], Centre scientifique et technique du bâtiment [CSTB], Centre d'études génie climatique et l'étude technique du bâtiment [COSTIC], associations de locataires, réseau d'agents immobiliers [FNAIM], EDF, GDF-Suez). Après plus d'un an et demi de travail, cette concertation a permis d'aboutir à des projets de textes intégrant les besoins des maîtres d'ouvrage, des syndics de copropriétés, des occupants et des professionnels, permettant ainsi à l'obligation d'être mieux appliquée à l'avenir. Ces projets de textes ont reçu récemment l'avis favorable du commissaire à la simplification des normes, et celui de la commission consultative d'évaluation des normes (CCEN), et sont soumis à examen par le Conseil d'État pour une parution prévisionnelle des textes dans les prochains mois.
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