Texte de la QUESTION :
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M. François Asensi attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales sur la réorganisation des forces de polices entre les départements de Paris, de la Seine-Saint-Denis, des Hauts-de-Seine et du Val-de-Marne, telle que la prévoit le décret du 24 juillet 2009. La création d'une direction de la sécurité de proximité de l'agglomération parisienne (DSPAP) porterait deux innovations majeures. D'une part, ce serait la fin des directions départementales de la sécurité publique auxquelles on substitue une direction unique, placée sous l'autorité directe du préfet de police de Paris. D'autre part, serait constituée une « réserve de protection » de quelque 1 200 policiers que l'on veut réactifs pour agir rapidement et en force sur tout type d'opérations. Il voit une cohérence dans cette réorganisation : une centralisation au service d'actions policières spectaculaires. Si le principe de telles actions n'est pas à remettre en cause, il craint tout particulièrement que cela se fasse au détriment d'un éloignement des forces de polices du terrain. Pour lui, une présence policière quotidienne et sachant tisser des liens permanents avec la population a d'indéniables résultats positifs, immédiats et sur le long terme, contre les problèmes de délinquance et de tranquillité publique. Il lui demande donc les dispositions qu'il entend prendre, dans le cadre de l'application du décret du 24 juillet, afin que cette nouvelle police de l'agglomération parisienne ne se fasse pas au détriment de la nécessaire proximité des policiers avec les citoyens.
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