FICHE QUESTION
13ème législature
Question N° : 65404  de  M.   Carayon Bernard ( Union pour un Mouvement Populaire - Tarn ) QE
Ministère interrogé :  Immigration, intégration, identité nationale et développement solidaire
Ministère attributaire :  Immigration, intégration, identité nationale et développement solidaire
Question publiée au JO le :  01/12/2009  page :  11328
Réponse publiée au JO le :  12/01/2010  page :  344
Rubrique :  nationalité
Tête d'analyse :  acquisition
Analyse :  procédure
Texte de la QUESTION : M. Bernard Carayon attire l'attention de M. le ministre de l'immigration, de l'intégration, de l'identité nationale et du développement solidaire sur les conditions d'acquisition de la nationalité française. Il lui demande les raisons pour lesquelles 20 % des candidats à l'acquisition de la nationalité française sont écartés.
Texte de la REPONSE : En ce qui concerne la naturalisation, ou la réintégration lorsque l'intéressé a déjà possédé la nationalité française, le législateur a défini, aux articles 21-15 et suivants du code civil, les conditions auxquelles tout postulant doit satisfaire pour que sa demande soit recevable, en confiant par ailleurs à l'autorité administrative le soin d'apprécier l'opportunité de donner ou non une suite favorable à la demande de celui qui remplirait ces conditions légales. Si une proportion d'environ 30 % des postulants se voit opposer une décision défavorable, c'est, dans un tiers des cas, pour un motif tiré de la non-satisfaction des conditions posées par la loi, notamment à raison de la durée insuffisante de la présence en France de l'intéressé (10 % des décisions défavorables), d'un défaut de fixation en France de ses attaches familiales (11 %) ou de sa maîtrise insuffisante de la langue française (4 %). Mais les deux tiers des décisions défavorables sont prises sur le terrain de l'opportunité, à raison notamment du comportement du postulant (20 %, dont la moitié pour des faits figurant au casier judiciaire de l'intéressé), du non-respect de la législation relative à l'entrée et au séjour des étrangers en France (14 % des cas), d'une insertion professionnelle estimée insuffisante (15 %), ou encore d'une maîtrise incomplètement satisfaisante de la langue française (6 %).
UMP 13 REP_PUB Midi-Pyrénées O