Texte de la REPONSE :
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À l'issue des états généraux de la presse écrite, le Président de la République s'est exprimé en faveur d'un abonnement gratuit à un quotidien pour les jeunes, l'année de leurs 18 ans. Cette volonté présidentielle s'est traduite par une augmentation des crédits accordés au fonds d'aide à la modernisation de la presse quotidienne et assimilée d'information politique et générale (FDM) pour les projets en faveur des jeunes : 15 MEUR supplémentaires ont été alloués au FDM sur 3 ans pour financer cette action. 5 MEUR ont été inscrits sur le budget 2009 du FDM. Le projet a pris la forme d'un projet collectif regroupant les syndicats de la presse quotidienne nationale, régionale et départementale, qui ont choisi la société A2 Presse comme mandataire et prestataire du projet. Le projet consiste à proposer à 200 000 jeunes de 18 à 24 ans un abonnement gratuit d'un jour par semaine (52 numéros par an) à un quotidien de leur choix. Cette périodicité d'abonnement a été retenue afin de familiariser progressivement les jeunes à la lecture d'un quotidien Ces abonnements sont financés à 50 % par les éditeurs de presse au moyen d'une réduction de 50 % du prix moyen du titre et à 50 % par l'État via les crédits du FDM dédiés aux projets « jeunes ». Deux voies d'accès sont possibles pour souscrire un abonnement : le site Internet « monjournaloffert.fr » et les sites éditeurs concernés par l'opération. 59 titres de la presse quotidienne nationale, régionale et départementale participent à l'opération. Depuis le lancement de l'opération « Mon journal offert » le 27 octobre 2009, plus de 280 000 demandes d'abonnement ont déjà été enregistrées. La plate-forme centrale d'inscription confiée à la société A2 Presse a enregistré, à ce jour, près de 1 800 demandes émanant du département du Var. Plus de la moitié correspond à des demandes pour le titre local Var Matin, loin devant Nice Matin (10 %) et La Provence (6 %) ou La Marseillaise (4 %). Un quart des demandes concernent, quant à elles, des titres de presse quotidienne nationale. Tous ne pourront pas faire l'objet d'un service gracieux dans le cadre de l'opération cofinancée par le FDM. Les publications gèrent elles-mêmes ces surplus, en proposant soit un abonnement à leur frais, soit une offre alternative comme un accès gracieux à leurs services en ligne.
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