FICHE QUESTION
13ème législature
Question N° : 66781  de  M.   Mesquida Kléber ( Socialiste, radical, citoyen et divers gauche - Hérault ) QE
Question retirée  le : 19/06/2012  ( Fin de mandat )
Ministère interrogé :  Intérieur et collectivités territoriales
Ministère attributaire :  Intérieur
Question publiée au JO le :  15/12/2009  page :  11920
Date de changement d'attribution :  17/05/2012
Rubrique :  police
Tête d'analyse :  police nationale
Analyse :  effectifs de personnel
Texte de la QUESTION : M. Kléber Mesquida attire l'attention de M. le secrétaire d'État à l'intérieur et aux collectivités territoriales sur la situation actuelle et à venir du secteur de la sécurité, notamment en ce qui concerne la police nationale en termes de conditions de travail et baisse des effectifs. Si la révision générale des politiques publiques a des objectifs de réduction des dépenses de l'État, il semble, qu'à l'image d'autres services publics, la sécurité, secteur dont les indicateurs sont inquiétants, subit de fait un véritable démantèlement. En effet, les statistiques montrent une recrudescence des faits violents et des chiffres vertigineux en matière de cambriolages. Pourtant, les effectifs décroîtront jusqu'en 2010 à hauteur de 2 000 emplois, ce qui est complètement contradictoire avec une sécurité efficace. Déjà de nombreuses zones territoriales sont laissées à l'abandon, la police nationale ne sera plus en mesure d'assurer la sécurité. Le syndicat majoritaire l'Union SGP-unité police regrette que le policiers s'épuisent à honorer « la politique du chiffre », rythmée sur des contraventions, gardes d'hôpitaux et toutes sortes de missions mettant à mal la qualité du travail, mais surtout loin des réalités d'une délinquance qui s'organise, se professionnalise et « d'économies souterraines qui prospèrent ». Dans ces conditions, les policiers soumis au stress, à la dangerosité, à la disponibilité, aux horaires atypiques (une moyenne de 50 suicides par an), vont ajouter à leur liste une baisse d'effectifs (alors que les syndicats policiers signaient un accord prévoyant des effectifs de 108 000 en 2012, l'État remet en question son engagement pour les réduire à 100 000 en 2012). Aussi, il lui demande de bien vouloir lui indiquer quelles mesures il compte prendre afin de revenir sur cette décision de baisse d'effectif incompatible avec la réalité des besoins de sécurité. Par ailleurs, il lui demande de répondre aux syndicats professionnels en matière de classement du métier en nomenclature « métier pénible ».
Texte de la REPONSE :
S.R.C. 13 FM Languedoc-Roussillon N