Texte de la QUESTION :
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M. Daniel Spagnou appelle l'attention de M. le ministre du travail, des relations sociales, de la famille, de la solidarité et de la ville sur les carences du droit social en matière de reconnaissance des indemnités journalières en tant que salaire de remplacement, dans le cadre d'un accident du travail, pour le calcul de la retraite. À l'heure actuelle, sans qu'il ne soit précisé d'ailleurs aux bénéficiaires durant la période d'invalidité la baisse que cela peut représenter sur le calcul du montant des retraites, ce calcul est amputé de ce salaire de remplacement. Ainsi, si les trimestres sont validés en tant que tels, les revenus restent quant à eux bloqués à zéro. Cette situation peut occasionner des préjudices très graves, étant entendu que la retraite, calculée sur les 25 meilleures années salariales, se retrouve calculée sur les années hors « césure ». Cela peut représenter une véritable injustice. Il lui demande donc si les indemnités journalières en tant que salaire de remplacement ne pourraient pas figurer dans le décompte des prestations de retraite au moment de son calcul.
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