Texte de la REPONSE :
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La création, sur le territoire français, d'un lieu de mémoire nominatif où pourraient notamment se recueillir les familles des incorporés de force durant la Seconde Guerre mondiale dont les corps n'ont pu être retrouvés, revêtirait effectivement un caractère hautement symbolique. Si les associations liées au souvenir des malgré-nous et de leurs familles prenaient l'initiative de faire réaliser un « mur de noms », le secrétaire d'État à la défense, chargé des anciens combattants, pourrait examiner le soutien susceptible d'être apporté au projet. Il pourrait notamment apporter une contribution consistant à mettre les archives du ministère de la défense à la disposition des chercheurs chargés de rassembler des informations sur ces victimes de guerre, afin de créer un véritable fonds documentaire. Dans un second temps, lorsque les éléments matériels permettront d'élaborer un projet précis, et si une demande en ce sens lui est adressée, le secrétaire d'État analyserait les conditions d'une participation financière au cofinancement de ce projet.
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