Texte de la QUESTION :
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M. Jean-François Mancel attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales sur la situation suivante : il semblerait que certains conducteurs détenteurs d'un permis de conduire antérieur au 10 juillet 1989 (date de promulgation de la loi sur le permis à points) aient fait valoir, devant les tribunaux, que leur permis leur avait été octroyé de façon permanente et que le dispositif de retrait de points ne pouvait leur être imposé, sous peine de rétroactivité. Il souhaiterait savoir si cette attitude repose sur un véritable fondement juridique qui remettrait en cause l'application de la loi sur le permis à points.
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