FICHE QUESTION
13ème législature
Question N° : 68653  de  M.   Liebgott Michel ( Socialiste, radical, citoyen et divers gauche - Moselle ) QE
Question retirée  le : 19/06/2012  ( Fin de mandat )
Ministère interrogé :  Santé et sports
Ministère attributaire :  Travail, emploi, formation professionnelle et dialogue social
Question publiée au JO le :  12/01/2010  page :  251
Date de changement d'attribution :  17/05/2012
Rubrique :  santé
Tête d'analyse :  protection
Analyse :  comportements alimentaires. incidences sanitaires. enquête
Texte de la QUESTION : M. Michel Liebgott appelle l'attention de Mme la ministre de la santé et des sports sur l'enquête Nutrinet, étude sur les comportements alimentaires des Français. Cette étude programmée sur cinq ans, souhaite recruter 500 000 volontaires au total. Ces derniers acceptent de répondre sur Internet à des questions sur leur alimentation, leur activité physique, leur poids et taille, etc. Six mois après son lancement, l'étude Nutrinet a recruté 104 356 internautes à la date du 27 novembre. C'est la première fois qu'une étude d'une telle envergure est lancée. Au terme des six premiers mois d'analyse sur les comportements alimentaires des Français, les premières tendances s'esquissent. Cette enquête nous enseigne, au vu des 90 000 journées alimentaires renseignées par les internautes que d'importantes disparités se confirment selon les régions avec une France du sud qui mange des fruits et légumes et une France du Nord qui préfère les pommes de terre, un Sud qui adore l'huile d'olive et un nord qui lui préfère le beurre. Les régions les plus touchées par l'obésité sont le Nord-Pas-de-Calais, l'Alsace et la Picardie. « Les régions du nord et de l'est de la France sont caractérisées par des apports alimentaires moins favorables à un bon équilibre nutritionnel », souligne l'étude Nutrinet. Certes, les traditions régionales jouent, mais les facteurs socio-économiques sont déterminants. Les chiffres sont éloquents : la consommation de fruits et légumes est 40 % plus élevée que la moyenne chez les cadres supérieurs par rapport aux ouvriers et employés, de même pour la consommation de poisson plus élevée chez les hauts revenus et les plus diplômés. Ces derniers mangent moins de viande, de charcuterie et de pommes de terre. La prévalence de l'obésité diminue avec le niveau de diplôme. « On observe deux fois moins d'obèses chez les sujets ayant un diplôme de niveau supérieur », souligne l'étude. Il lui demande ses intentions sur ce sujet.
Texte de la REPONSE :
S.R.C. 13 FM Lorraine N