Texte de la REPONSE :
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Conformément à la décision du conseil interministériel de l'outre-mer (CIOM) du 6 novembre 2009 visant à « faciliter la présence des ultramarins dans le réseau diplomatique français », le ministère des affaires étrangères et européennes (MAE), a entrepris de mettre en oeuvre, dès 2010, une série de dispositions susceptibles d'améliorer à terme cette présence : recherche de nouveaux conventionnements en matière de stages dans la ligne de ceux existants avec l'université de La Réunion, l'école des beaux-arts de La Réunion et l'université des Antilles et de Guyane. Le MAEE convie régulièrement ces établissements d'enseignement supérieur à des réunions d'information sur ses stages (des réunions d'information par visio-conférence leur seront en outre proposées, à partir de cette année) ; redéploiement dans notre réseau des zones Caraïbe, Antilles-Guyane et océan Indien, des postes de volontaires internationaux positionnés sur des problématiques régionales (postes susceptibles d'intéresser au premier chef de jeunes diplômés ultramarins) ; promotion sur place des concours d'accès au MAEE de façon à élargir notre vivier de recrutement en outre-mer ; création au sein de la Représentation permanente auprès de l'Union européenne à Bruxelles d'un pôle outre-mer : un conseiller, qui sera prochainement assisté d'un volontaire international, suit plus spécifiquement les questions liées à l'outre-mer. S'agissant du Pacifique, le ministère des affaires étrangères et européennes n'a pas encore de partenariat avec les universités de Polynésie française et de Nouvelle-Calédonie, l'initiative en revenant habituellement aux établissements eux-mêmes. Le ministère a cependant pris leur attache pour proposer d'ouvrir ses stages à leurs étudiants. Une réponse de leur part est maintenant attendue.
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