Rubrique :
|
traités et conventions
|
Tête d'analyse :
|
traité instituant une cour pénale internationale
|
Analyse :
|
attitude de la France
|
Texte de la QUESTION :
|
Mme Françoise Branget attire l'attention de M. le ministre chargé des relations avec le Parlement sur le projet de loi portant adaptation du droit pénal à l'institution de la Cour pénale internationale. Ce texte tend à intégrer les acquis essentiels de la convention de Rome du 17 juillet 1998 en droit français. Il complète ainsi les incriminations existantes en sanctionnant l'incitation directe et publique à commettre un génocide, en introduisant dans le code pénal un nouveau livre consacré aux crimes de guerre et en précisant la définition du crime contre l'humanité. En outre, le projet de loi porte de dix à trente ans le délai de prescription pour les crimes de guerre en réservant l'imprescriptibilité au seul crime contre l'humanité. Ce projet de loi a été adopté au Sénat le 10 juin 2008. Il a été transmis aussitôt à l'Assemblée nationale mais n'est toujours pas inscrit à l'ordre du jour. Aussi, elle lui demande sous quel délai ce texte pourrait être examiné à l'Assemblée nationale et si la procédure accélérée pourrait être envisagée.
|
Texte de la REPONSE :
|
Le ministre chargé des relations avec le Parlement tient à faire savoir à l'honorable parlementaire que le calendrier parlementaire est tel - partage de l'ordre du jour, discussion des projets de lois de finances, interruptions des travaux - que le texte cité dans la question n'a pas encore pu être inscrit à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale. Il tient à lui assurer que dès que l'agenda le permettra, ce projet de loi sera inscrit. Toutefois, même si ce texte n'est pas encore définitivement adopté, la France respecte d'ores et déjà tous les engagement pris au regard de la convention portant statut de la Cour pénale internationale signée à Rome le 18 juillet 1998 grâce à l'adoption de la loi n° 2002-268 du 26 février 2002 relative à la coopération avec la Cour pénale internationale.
|