Texte de la QUESTION :
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M. Jean-Claude Perez attire l'attention de Mme la ministre d'État, garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés, sur le projet de fermetures de 86 établissements pénitentiaires français, à l'horizon 2012-2017. En effet, ces fermetures s'inscriraient dans le cadre de la révision générale des politiques publiques, comprenant un plan immobilier de 5 000 nouvelles places, mais surtout la suppression de 12 300 places dites « vétustes ». Dans ce contexte alarmant, l'Union régionale UFAP-UNSA représentant les agents pénitentiaires a fait connaître légitimement ses craintes de fermeture de la maison d'arrêt de Carcassonne dans le cadre de l'ouverture d'un centre pénitentiaire plus important à Pau. La maison d'arrêt de Carcassonne est un établissement qui emploie 50 personnes. Elle comprend, depuis l'ouverture du nouveau centre de Béziers, 102 détenus pour 115 lits, ce qui fait d'elle un établissement à taille humaine, enregistrant actuellement très peu d'agressions et aucun suicide. Elle permet également aux détenus, de par sa situation géographique, un contact régulier avec leurs familles. La fermeture de cette structure entraînerait des conséquences désastreuses et irrévocables pour les agents pénitentiaires, les détenus et leurs familles respectives. Il lui demande donc quelles mesures vont être prises pour la maison d'arrêt de Carcassonne dans le cadre de la révision générale des politiques publiques.
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