Texte de la REPONSE :
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Le ministre de l'immigration, de l'intégration, de l'identité nationale et du développement solidaire souhaite rappeler que les bénéficiaires de la protection subsidiaire bénéficient d'un titre de séjour d'une durée d'un an, tel que prévu à l'article L. 313-13 du code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile, alors que les réfugiés statutaires se voient délivrer une carte de résident d'une durée de dix ans, et bénéficient donc d'un statut très protecteur. Par conséquent, si les bénéficiaires de la protection subsidiaire bénéficient de l'allocation temporaire d'attente (ATA), ils ont en revanche moins de droits ; en particulier, les bénéficiaires de protection subsidiaire de moins de 25 ans n'ont pas accès à certains programmes de formation. Les droits sociaux des réfugiés sont alignés sur ceux des nationaux. Afin de ne pas rompre cette égalité de traitement, il n'apparaît pas opportun d'étendre le bénéfice de l'ATA aux réfugiés âgés de moins de 25 ans. Des mesures spécifiques d'accompagnement vers le logement et vers l'emploi sont actuellement mises en oeuvre en faveur des bénéficiaires de protection. Les réfugiés de moins de 25 ans en bénéficient.
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