Texte de la QUESTION :
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Mme Annick Girardin interroge M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales sur l'interdiction pour certains de nos concitoyens de reprendre le patronyme abandonné par leurs parents ou grands-parents alors que ces derniers avaient été forcés de faire cette démarche pour des raisons de survie. Des citoyens, s'appelant alors Rosenberg, Weill, Wolkowicz, sont devenus après francisation de leur patronyme : Rozier, Didier, Volcot... Suite au colloque « La force du nom », qui a eu lieu en fin d'année 2009, sur les conditions sociales et politiques qui ont poussé des personnes à changer de nom dans notre société, un problème rencontré par leurs descendants a été soulevé. Les demandes de ces enfants et petits-enfants, ne se sentant à présent plus en danger et souhaitant retrouver leur nom d'origine, ont toutes été rejetées par l'administration française sur la base de « l'irréversibilité de la francisation des noms ». Aussi, elle lui demande de préciser les mesures que le Gouvernement entend adopter afin de résoudre cette situation.
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