Question N° :
|
de
|
|
Ministère interrogé : |
| |
Ministère attributaire : |
| |
Question publiée au JO le :
| ||
Réponse publiée au JO le :
| ||
| ||
Rubrique : |
| |
Tête d'analyse : |
| |
Analyse : |
| |
|
| |
Texte de la REPONSE : |
La lettre ouverte publiée dans le quotidien « Le Monde » a été signée par dix ambassadeurs de France dignitaires et sept anciens ambassadeurs en retraite, l’ensemble de ces personnes n’exerçant donc plus de fonctions publiques au sein du ministère des Affaires étrangères et européennes (MAEE).
Les agents de l’Etat en retraite ne sont plus astreints aux mêmes obligations que les agents en activité. Ils conservent, en revanche, une obligation de probité, de réserve et de discrétion professionnelle. Pour cette raison, un agent en retraite ne saurait dénigrer le fonctionnement des institutions de la République ou mettre en cause de façon offensante ses collègues. Cette obligation est rappelée dans le guide de déontologie du ministère des affaires étrangères et européennes établi par le Comité d’éthique du MAEE, qui comprend des recommandations applicables aux agents en retraite.
Pour autant, les agents ayant définitivement cessé leurs fonctions peuvent exercer leur liberté d'expression avec davantage de latitude que les agents en fonctions, dès lors qu'ils ne visent pas à la polémique et ne portent pas atteinte à la dignité de la fonction ou à l’image du corps auquel ils appartiennent.
En l’occurrence, les signataires de cette tribune ne se sont pas départis d’un ton respectueux et n’ont pas entendu engager une polémique sur la question de la politique étrangère de la France, même s’ils ont pu suggérer des inflexions dans la mise en œuvre de cette politique. Ils n’ont donc pas excédé les limites de l’obligation de réserve à laquelle ils sont astreints. |