Texte de la QUESTION :
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M. David Habib attire l'attention de M. le ministre de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales sur les demandes de réappropriations patronymiques. De nombreux Français ont demandé à partir de 1945 à l'administration de changer leur nom parce qu'ils se sentaient menacés en raison des événements terribles et de l'occupation nazie. Pour certains, ils voulaient protéger leurs enfants d'une possible résurgence des crimes antisémites qui venaient d'être perpétrés contre elles ou des membres de leurs familles. La francisation de leur patronyme a permis de renforcer leur sécurité. Aujourd'hui, les enfants et petits-enfants de ces citoyens réclament la possibilité administrative de retrouver leurs anciens noms. Les demandes de ces enfants et petits-enfants, ne se sentant à présent plus en danger et souhaitant retrouver leur nom d'origine, ont toutes été rejetées par l'administration française sur la base de « l'irréversibilité de la francisation des noms », position énoncée par le Conseil d'État. Or les demandes de ces citoyens ouvrent la possibilité de pouvoir reconnaître, de manière symbolique très significative, en lien avec la force du nom, la responsabilité collective à l'origine de toutes ces requêtes. Il souhaite donc connaître la position du Gouvernement sur ce sujet.
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